mardi 4 juin 2013

Je ne suis plus qu'une !

Se réveiller. Prendre le médicament prescrit par le médecin. Et attendre.
Car la nuit a été mauvaise, le sommeil trop léger, les rêves dérangeants, j'ai préféré regarder l'aube puis l'aurore, le dégradé de bleu se reflétant sur les fenêtres de l'hôtel d'en face et sur le ciel de l'ouest. Passer de la pénombre à la clarté. Et patienter. "Dans quelques heures, je ne serai plus qu'une", me suis-je dit. Cette décision ne fût pas dur à prendre puisqu'évidente:
J'ai découvert ma grossesse alors que je devais en être à 6 ou 7 semaines d’aménorrhée et les conditions actuelles ne permettaient pas (elles ne le permettent toujours pas d'ailleurs) d'accueillir un enfant dans les conditions que j'estimais, que nous estimions, souhaitables: pas d'emploi pour moi et un domicile disons précaire...
Il n'y avait pas à réfléchir pendant très longtemps. Même si nous ne voulions pas de cette intervention, il le fallait !
Après cette attente, un départ, et une arrivée.
L'intervention n'a duré que quelques minutes. Je ne me souviens de rien. Le miracle de l'anesthésie générale. Les seules traces qu'il me reste, ce sont ces maux de ventre, des contractions - comme c'est étrange ! - et du sang. Encore et toujours.
***
Certains disent que c'est une épreuve. Oui, c'en est une mais je ne pouvais être égoïste et garder un enfant pour moi, pour la simple beauté de donner vie à un petit être, sans penser à son bien-être, son bonheur et tout l'amour que je pouvais lui donner plus tard, sans me soucier du lendemain et sans appréhension.
Ce choix a été pris à deux car nous avons été deux à le concevoir et nous aurions été deux à l'élever, l'aimer et le chérir. Je ne te remercierai jamais assez pour tout ce que tu as fait...
***
La taille d'une phalange il faisait lors de mon échographie. L'embryon devait mesurer une phalange et demie aujourd'hui.
***
Et encore et toujours, il faut attendre. Attendre pour passer au bloc opératoire, attendre pour avoir le droit de boire, attendre pour pouvoir sortir.
Attendre alors que tout est fini...

Ecrit lundi 3 juin, hôpital Lariboisière, Paris

mercredi 9 mai 2012

Kata Karma Kabaret




Kata Karma Kabaret, c'est l'histoire de 22 danseurs stagiaires, 7 danseurs professionnels, 4 techniciens, 1 chorégraphe de génie (et de renom) et d'un lieu.
C'est une histoire, comme il doit en exister beaucoup, d'une folle aventure de reprises et de créations. De rencontres, d'échanges, de partage, de joie, de rire, de peine, de concentration, de discussions, d'interprétations, de nouveauté, de retrouvailles, de découverte, d'envie, d'amour aussi. D'un peu de folie, de quelques verres, de costumes, de perruques, de chaussures. D'heures de travail, de déplacements, de transpiration, d'eau, d'hématomes, de crampes, de courbatures, de chaleur, de respiration. De photos, de salles de répétitions, de casiers, de pain, de chocolat, de gâteaux, de friandises, de café et de thé. De musique, de chant, d'imitation et surtout de danse. De ressenti, d'interrogations, d'interprétations, de mémoire, de solo(i), duo(s), de groupe(s). 

Tout a commencé en décembre. Non, bien avant, en fait. Cette histoire a dû commencer en... octobre peut-être!... On m'a fait parvenir une information qui tient lieu de capitale dans cette "affaire". Sans celle-ci, rien de tout cela n'aurait été possible: la Maison des Pratiques Artistiques Amateurs organise des auditions en vue de représentations. Elles sont ouvertes à toute personne, qu'elle soit danseuse ou pas. 
Un peu de courage - oui, seulement un peu, un email n'engageant pas beaucoup ! - pour envoyer un email donc d'inscription à cette fameuse audition pour travailler avec un grand - GRAND ! - chorégraphe de ce XXème siècle: Andy de Groat. De la concentration, de la paix intérieure en ce 11 décembre, jour de l'audition. Se retrouver parmi 20 autres danseurs, donner le meilleur de soi, pour être sélectionnée, pendant ces 4h. Être intimidée par le visage impassible d'Andy, mais reproduire le plus fidèlement possible ce qu'on nous demande. Et l'attente !
9 jours après nous savions! Nous savions tous que nous avions été sélectionnés pour le projet mais, oh! quelle joie!, pour d'autres projets également. Un planning plus ou moins établi , une longue période de non-vie nous attendait.
Et enfin, le début du travail, le début des répétitions, la mise en place des différentes pièces, les échanges, les rencontres riches ont pu commencer. une joie immense de recommencer à danser. 

Danser ! Ce mot évoque beaucoup plus pour moi qu'un simple mouvement suivant une musique, ou pas d'ailleurs, suivant un tempo, un rythme. C'est un peu le fil conducteur du premier tiers de ma vie. J'espère en secret qu'il durera encore longtemps. Très longtemps. Cette passion en est vibrante à chaque mouvement, à chaque réflexion, à chaque interrogation. La vie est faite de mouvement pouvant être interprété de mille façons, pouvant être perçu différemment selon que l'on place d'un côté ou d'un autre de cette frontière entre le faire, le voir, le regarder, l'admirer, le réapproprier, l'interpréter, l'ignorer, le rendre organique ou originel, le rendre indispensable ou banal. Il rythme notre vie, nous engage dans quelque chose. Il est physiologique qu'on le veuille ou non!...

Ce travail a duré quelques mois, 3 pour être précise où tout a été rendu possible. L'impossible devenant possible. L'inimaginable devenant imaginable. 
Nous étions une sorte de colonie d'adultes animée par la même envie, la même passion, le même besoin.
Et enfin, il se concrétisait au fil du temps. L'échéance s'approchant. Le nombre d'heures de travail s’amoindrissant. Et venu l'heure, le moment sérieux de la mise en scène, des lumières, des costumes. Au terme de ces répétitions, des liens d'amitié se sont créées, des blagues, des gimmick, des moments que nous ne seront pas près d'oublier.
La scène, les représentations. 
La tristesse de cette séparation. Cette envie de les revoir. De vous revoir car un manque, un vide s'est créé.  Merci ! Merci à vous tous !

Une motivation pour continuer. Réelle, solide. Il ne s'agit pas d'un caprice mais d'un besoin - ce même besoin dont je parlais plus haut. 

Alors voilà ! Il ne tient qu'a ceux qui le veulent de recommencer: le petit courage pour envoyer un email, le grand pour l'audition et celui de l'attente... Attendre ! 

Je terminerai avec cette sublime phrase de Pina Bausch: "Dansez, dansez sinon nous sommes perdus".


(c) Sanga STUBER VANDAME


vendredi 3 février 2012

Man is the baby

 
Oublie-moi !
Laisse-moi vivre !
Laisse mon destin faire son chemin.
Notre couple ne mène à rien,
Mais je ne peux me passer de toi.
Mon corps, mon âme ont besoin de toi.
Je suis dans une impasse, une spirale
où je suis déchirée, qui me fait sombrer
de jour en jour
Tu éclaires pourtant mes jours
si noirs en ce moment.
Ta présence en devient indispensable.
Tes baisers m'ensorcellent.
Je suis comme une brebis égarée
dans un monde inconnu. Un monde où
les gens m'effraient.
J'en deviens folle,
dans ce monde étrange.
Nous formons une lumière sombre qui
illumine mon esprit, mes rêves.
Ces rêves si perturbants. Mon esprit
en est perturbé, mes habitudes bousculées.

Oublie-moi !
Laisse-moi vivre !
Laisse mon destin faire son chemin
Notre couple ne mène à rien.
Mais je ne peux me passer de toi.
Mon corps, mon âme ont besoin de toi...
 

mardi 3 janvier 2012

A la vie !

   
Que croire ? Qui croire ?
La vie est faite d'interrogations, d'incertitudes.

La seule et unique chose que nous savons est que cette vie, telle que nous la connaissons, a une fin. Ne dit-on pas "Toutes les bonnes choses ont une fin !" ?
Mais pensez-vous avoir, jusqu'à présent, vécu quelque chose de beau ? Que faudrait-il pour embellir votre vie ? Qu'est-ce qui la rendrait plus belle ?
Il n'est point question ici de futilité, mais bien de quelque chose de plus profond, de plus essentiel, de plus constructeur.

Je souhaite que votre vie soit ponctuée de rencontres, d'émotions, d'émerveillement, de passion, de beauté (bien que celle-ci soit éphémère), d'instants précieux, de sérénité, d'amitiés vraies, durables et sincères, d'amour (car il nous fait vivre), de sensualité, de plaisir charnel (pourquoi s'en priver ?), de lecture passionnante, d'écriture plaisante, de danse endiablante, de voyages, un peu de peine (car elle nous fait savourer encore plus les bons moments).
Quoi d'autre ?
Laissez libre court à votre imagination, envie. Soyez impulsif, car cela a du bon. Faites que votre vie soit belle et bien remplie pour qu'au moment de votre dernier souffle, vous vous disiez: "Ma vie fût belle. Et je n'aurais espérer aucune autre vie que la mienne".



jeudi 29 décembre 2011

Back dans les bacs

(Ouais, je sais, jeu de mots pourri mais j'adore... :)

* L'inspiration *

Ecrire. Coucher des mots sur le papier. Voici une activité que je n'ai plus pratiqué.
Par manque de temps ? Ceci est fort possible.
Par manque d'ambition ? Aucunement.
Par manque d'inspiration ? Je pense que c'est cela.

La vie est faite de découverte, d'imprévus, de situations, d'ambiance, de sentiments, d'émotion. Sans cela, elle est triste et ne motive personne.
Elle est censée nous pousser vers l'avant nous donner des ailes, faire un bilan sur nous-mêmes. Oui, parfois - voire rarement! - il est bon de regarder en arrière. Rien ne pourra changer le passé mais savoir d'où nous venons, ce qui nous a construit, modelé, façonné, nous permet de rester sur Terre tout en ayant la tête en l'air.
Oui, cette image est belle car, elle montre une personne, non pas sensée ou réfléchie - bien que, abstraitement parlant si, mais ce n'est pas à cela que je pense - mais une personne qui se grandit, qui s'élève. Rien ne sert de bomber le torse, cela n'allonge personne.

En danse, pour faire tenir un danseur dans une position incroyable, improbable et lui permettre de la tenir le plus longtemps possible, voici ce qu'on lui demande d'imaginer, de sentir, et que tout danseur se doit de ressentir: "Enfonce tes pieds dans le sol, ressens chacun de tes orteils sur le sol, même le petit orteil. Pense aux connexions ischions-talons et tête-coccyx. Allonge ton cou tout en gardant tes épaules baissées. Imagine un fils un fil attaché sur le dessus de ton crane qui t'attire vers le haut, sans omettre tes talons et tes orteils dans le sol".
Par cette posture, cet état d'esprit, de corps, tout devient possible...

Maurice Béjart

Alors oui, je pense que l'inspiration ne m'est pas venue car rien dans ma vie ne m'a donné envie de coucher quelques mots sur le papier...


jeudi 20 octobre 2011

Putain de famine

Viens toi aussi participer à la campagne...




L'Afrique te remerciera

dimanche 17 juillet 2011

Cadeau

C'était il y a quelques semaines mais je voulais la faire partager...

Merci à l'école Néo Rétro (Lady Flo, Mademoiselle Ô) et ses Paname Burlesque Revues, à Cabaret Jazz et la douce Claire Vasseur, mes Crazy Girl et le Crazy Horse, Turky Fiftiessound et Le Balajo, et enfin le public des Paname toujours aussi fous, toujours admirateurs.

Merci!


Et merci à l'amoureux de MademoiselleChérie qui nous a filmées! ;)

Des bisous les chéris!

samedi 9 juillet 2011

La FNAC m'a tuer...

Les images se suffisent à elles-mêmes...


Amoureuse


Arts

Africa
 

Armes


Martin

 
Français

Plutôt que de mourir

J'ai décidé de le faire revivre!
Je me dis très "culture"; en voici la preuve...


Africa 

mercredi 1 juin 2011

Da Funk

Il a révolutionné ma vie!
Sincèrement...

Lorsque je l'ai vu pour la première fois dans le poste de télévision dans l'appartement de ma mère, je suis restée scotchée, comme absorbée par ce que je regardais.
Et je suis tombée amoureuse des Daft...




Des bisous les chéris